25 ans de vie religieuse
Bonjour à vous, lecteurs, lectrices de mon blogue,
Je tiens à écrire quelque peu pour souligner les 25 ans de ma vie religieuse, 25 ans à partir de mon noviciat. Déjà.
Je rends grâce au Seigneur de m’avoir soutenu, au fil de ces 25 années. Nous ne dirons pas que j’ai marché constamment sur un chemin de roses. Oh! Que non. La route fut assez souvent ardue.
Si on peut sentir assez fortement l’appel du Seigneur, quoique son appel se fasse toujours sentir en douceur et avec douceur, il est bien rare que l’appel en question soit très clair où il devra se vivre.
Bien des hommes ne se posent pas la question de la communauté religieuse, et se destinent tout de suite vers la prêtrise dans le diocèse où ils se trouvent. Et pourquoi pas? Pour les esprits très indépendants, il vaut sans doute mieux fonctionner de façon autonome que de vivre mal un vœu d’obéissance.
Si par contre, on pense pouvoir s’intégrer dans une communauté religieuse, il y a bien des hommes ou des femmes qui vont s’intégrer sans trop se poser de question dans la communauté la plus proche de leur milieu.
Oh bien sûr, je sais aussi que surtout avec la raréfaction des vocations , il existe chez les jeunes une tendance à « magasiner » sa communauté. On explore, avec l’aide de quelques visites 3 ou 4 communautés religieuses différentes avant de jeter son dévolu sur une précise.
Dans mon cas, je n’ai guère exploré. Très jeune encore, j’étais entré dans une communauté de frères catholiques « les pauvres de St-François » et qui s’est fait connaître à Ottawa en 2018 et 2019, avec du chant sacré. Je suis sorti de cette communauté pour plusieurs raisons que je n’expliquerai pas ici.
Rendu à l’âge de 30 ans, j’avais le désir très fort de continuer ma route avec l’exemple de saint François d’Assise.
François d’Assise est un homme incomparable. Est-ce que ce sont les capucins qui incarnaient le mieux le charisme de François d’Assise?
En fait, je me suis joint aux capucins en 1998 alors que je voyais chez eux des conflits assez importants.
Avec ce que je voyais qui n’était vraiment pas l’idéal, j’aurais pu explorer ailleurs.
En fait, jusque là, ma connaissance du monde ecclésial avait été assez limité et je ne connaissais peu de choses aux autres communautés. Je ne me sentais pas en mesure d’explorer, comme les jeunes d’aujourd’hui.
Et puis, il est dur de toujours repartir à zéro. On a qu’une vie à vivre, et nous ne sommes pas des agents secrets qui accumulent plusieurs identités à la fois. LA Vie n’est pas un théâtre où on enfile plusieurs identités, normalement.
Bref, j’ai poursuivi ma route chez les capucins, dans l’action de grâces de suivre Jésus Christ à la manière de François d’Assise, de saint Pio de Pietrelcina, et d’autres saints.
Je rends grâce au Seigneur pour son soutien en ses 25 années, et pour tous les frères capucins que j’ai rencontré et qui ont été bons envers moi jusqu’à ce jour.