L’Halloween?

L’étrange fête d’Halloween que l’on célèbre presque comme un jour férié!
Qu’est-ce que j’en pense? Je vais souligner deux aspects différents.
Parlons d’abord de mon expérience d’enfant qui a dû ressembler à celle de bien des enfants québécois, canadiens ou américains, et dans ces pays où on célèbre cette fête.
Je crois bien que la toute première fois de ma vie, quand j’avais cinq ans je crois, que j’en ai entendu parler, c’est lorsque les enfants du voisinage, les enfants de la famille Lacroix, étaient venu m’inviter à passer l’Halloween. Je n’avais pas de déguisement, et je n’ai donc pas rien fait. Mais l’année suivante, il y avait des masques qui étaient à vendre dans le marché de la ville voisine, et ma mère avait m’avait acheté un masque de clown. Ma sœur avait reçu un masque de sorcière. Harry Potter n’existait pas à l’époque, et la sorcière, dans nos têtes ça ressemblait à ces personnages de Walt Disney comme celle de Blanche-Neige.

Ma mère était une grande partisane de l’alimentation santé qui avait débuté à cette époque, car elle achetait les livres des naturopathes. Alors, il fallait manger naturel, et pas d’artificiel pour nous et le moins possible de sucre. Quelle aubaine que cette fête d’Halloween, où nous allions dans des maisons de notre petit village et rendu assez grand, nous pouvions faire tous les foyers qui voulaient bien nous donner des friandises. Nous rapportions notre grand sac à la maison avec bien de la satisfaction. Puisque c’étaient des denrées rares.

Quand j’ai été placé en pensionnat à l’âge de 12 ans, j’ai cessé de passer l’Halloween naturellement. Un adolescent se pose naturellement la question : quand ça devient « bébé » pour lui que de se livrer à telle ou telle activité?

Voici pour la fête d’enfants, dont je garde un souvenir relativement bon. La fameuse citrouille d’Halloween ornait le devant de plusieurs maisons.

Plus tard, les maisons ont orné de plus en plus leurs parterres avec des objets au goût vraiment douteux : des pierres tombales, des squelettes, des décors macabres, etc.
Pourquoi toute cette mise en scène de mauvais goût, avec des relents littéralement sataniques?
S’il vous plait, ne décorez pas vos maisons ainsi. Une citrouille peut très bien suffire et si vous aimez donner des bonbons aux enfants du quartier, ils sauront bien reconnaître le signal convenu.

ET avec tout ce folklore, on oublie facilement la grande fête de la Toussaint. La culture ambiante nord-américaine n’aide pas à se souvenir de la fête importante! Alors qu’en France et en Suisse, la Toussaint continue d’être un jour férié, donnant la possibilité à plusieurs d’aller célébrer ce jour-là.
Au Mexique, on insiste surtout sur le 2 novembre, qui est le jour des fidèles défunts. Mais dans ce pays aussi, il y a tout un folklore qui s’est emparé de el dia de los muertos….

Si vous avez des enfants, je vous souhaite : « bon Halloween » mais S’il vous plait n’oubliez pas la fête de la Toussaint, où nous célébrons l’espérance d’aller rejoindre tous les saints dans la vie éternelle.

octobre 30, 2017

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