Le réseau social?

Bien oui, je suis sur Facebook.  Il y a déjà plus de dix ans, c’est enregistré quelque part sur ce réseau social, c’est sûr.

Mais à quoi bon? Qu’est-ce qu’un capucin fait sur Facebook, même si ça ne coûte rien? Je ne suis pas un grand fan de « nouveautés » et ça m’a pris un certain temps avant de devenir membre. Pourquoi?

Le concept de départ est quelque chose de bien. Le concept part d’une réalité fort noble : l’amitié, pour proposer un espèce de « club » où se rejoignent des gens qui se sentent amis. Et pourquoi pas?

Évidemment, ce qui est un peu embarrassant, c’est lorsque des parfaits inconnus demandent que l’on les reconnaisse comme des amis. Mais je ne t’ai jamais rencontré, et parfois, je n’ai jamais entendu parler de toi de ma vie! Pourquoi cette demande?

 Habituellement, je ne demande pas à un inconnu de devenir « ami » à moins que je croie qu’un jour nous puissions nous rencontrer.

Peut-être y a-t’il une certaine forme de voyeurisme, à voir les photos des personnes que nous ne connaissons pas, ou quoi d’autre encore? Je ne sais pas.

Alors qu’est-ce qui m’intéresse sur ce réseau social?

Oui, j’aime bien mettre des photos. La mienne? Oh, bien modérément. Bien sûr qu’il y a une forme de narcissisme à trop vouloir se voir ou se faire voir des autres!

Mais si jamais vous êtes amis avec moi sur Facebook, j’aime bien mettre des photos de nature.  Ou des photos de lieux où je passe. J’aime mettre des belles photos! Et je trouve intéressant d’en voir chez les autres.

Qu’est-ce que je trouve intéressant de Facebook, ou d’autres réseaux sociaux que j’utilise plutôt rarement ceux-là : Whattsup et Skype?

Garder le contact avec des amis ou des personnes que nous apprécions et qui sont souvent éloignés. Continuer de donner sens à des liens créés dans le passé.

Un de mes meilleurs amis est Costa-Ricain. Eh oui, un jour, ma province capucine m’a envoyé passer un an chez d’autres capucins de ce pays. Et le plus grand ami qui m’est resté de cette année, n’est pas capucin, mais certainement un homme de bonne volonté, et nous continuons de nous parler régulièrement malgré la distance et la pandémie.

Voilà, à mon avis, le coté le plus heureux de ces réseaux sociaux.

Est-ce que j’aime les polémiques sur Facebook ou d’autres réseaux sociaux? Absolument pas.

Je serais prêt à débattre d’un sujet avec quelqu’un qui ne partage pas mon avis ou mes croyances face à face ou bien encore par correspondance privée.

Mais mettre un article ou mon opinion sur le réseau social, et puis que 15 ou 20 personnes différentes écrivent leur commentaire là-dessus…..Non, très peu pour moi. C’est trop anonyme.

Et puis ces commentaires ont toujours tendance à faire boule de neige. Alors que la personne en face de moi garderait une certaine mesure, cette même personne perd toute réserve devant un clavier où elle peut écrire…..tout ce qu’elle veut!

Le pape François est bien informé de ce qui se passe dans le monde, il me semble et je vois qu’il écrit sur le sujet dans son encyclique « Fratelli tutti ».  Je viens d’en commencer la lecture et je vois qu’il aborde cet aspect de notre réalité actuelle.

Qui aurait pensé, il y a 15 ans, qu’un président des États-Unis écrirait tout ce qui lui passe par la tête sur un réseau social appelé « Twitter »?

On peut voir la force positive ou négative de ces réseaux.

 Je veux demeurer vigilant sur la manière que je m’en sers. Et je suppose aussi que c’est votre attitude.

octobre 18, 2020