Un livre pertinent
En ce début d’année nouvelle, j’ai envie de vous faire part d’un livre que je suis en train de lire et qui s’appelle « comment peut-on être catholique ? »
C’est écrit par un français, professeur de philosophie. C’est un livre fort accessible et très intéressant. Je ne présenterais pas ma foi chrétienne et catholique exactement comme il le fait, mais ça reste un livre que j’apprécie.
D’ailleurs à ce propos il tient à mettre l’une après l’autre, les réalisations de l’Église catholique, et je trouve fort bien, fort pertinent de rappeler tout ceci :
Je vous transcris un extrait de son livre : « …..ce que le christianisme , notamment dans sa version catholique, a apporté de positif au monde. ….le Sermon sur la montagne (Mt 5, 7), la parabole du bon Samaritain (Lc 10, 25-37) celle du fils prodigue (Lc 15) l’éloge de l’amour de la première lettre aux Corinthiens, (ensuite) les hôtel-Dieu et les services de soins dont l’Assistance publique ne prit que tardivement le relais, tout cet engagement continu et multiforme dans le domaine de la santé; les universités, les écoles, tout cet engagement continu dans le domaine de l’éducation, des plus petits aux plus savants; les moines et les moniales qui ont en grande partie défriché et aménagé l’Europe, tous les manuscrits qu’ils ont recopiés, tout le savoir qu’ils ont recueilli, transmis, créé aussi, la mise au point des procédures de vote démocratique dans les abbayes; la règle de saint Benoît, extraordinaire guide pratique pour quiconque doit exercer une quelconque autorité sur ses semblables ; Les Pères de l’Église, Augustin, Anselme, Thomas d’Aquin et la scolastique, Descartes, Malebranche, Pascal et tout ce colossal patrimoine intellectuel en général et philosophique en particulier; Noël, jour de paix universelle; François d’Assise et les saints; en 1537, la bulle Sublimus Deus du pape Paul III dans laquelle il dénonçait comme une œuvre du diable et interdisait l’esclavage non seulement des Indiens d’Amérique, mais aussi des « autres peuples qui peuvent être plus tard découverts » (et les puissants de l’époque, une fois encore, n’obéirent pas au pape, ce qui en l’occurrence vraiment regrettable); l’invention du mariage par libre consentement mutuel; l’accompagnement et l’aide apportés, notamment par les sacrements, à d’innombrables personnes aux moments importants de leur vie (baptême, mariage, deuils) et cette foule de prêtres formidables (j’en connais plein!) qui ont au sens fort de l’expression , tout donné pour leurs frères; l’attention porté aux plus faibles, et à la vie humaine dans ce qu’elle a de plus fragile, de ses commencements à sa fin, aux handicapés, aux sans-abris, à tous ceux que le monde rejette et broie parce qu’il est, lui, fasciné par la force et la réussite; les grands charitables, Vincent de Paul, Mère Teresa …..et l’énergie et le temps et l’argent consacrés quotidiennement par des millions de catholiques anonymes à accomplir les œuvres de miséricorde prônées par leur ressuscité (Mt 25) : donner à manger aux affamés et à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers; l’idée d’une séparation des pouvoirs spirituel et temporel (Mc 12, 13-17); là où les sagesses grecques réservaient le salut à une petite élite d’initiés, où la société antique
clivait le monde entre esclaves et hommes libres, l’idée que tous les êtres humains sont égaux et que le salut est offert à tous, sans distinction de sexe, de race, de condition sociale; etc, etc.
(Moreau, Denis, comment peut-on être catholique, Seuil, 2018).
Si souvent il arrive dans nos médias que l’on fait le procès du christianisme, il est bon que des intellectuels catholiques continuent de prendre la plume pour défendre notre foi.
C’est un livre publié l’an dernier.
Lisons pour raffermir notre foi, et soutenir notre espérance!