Comment les personnes essaient de se trouver des petits trésors en 2020?
A chaque fois qu’arrive une crise dans notre système politique ou économique, les économies du monde cherchent à se tourner vers ce qu’on appelle des valeurs sûres.
Dans notre vie de tous les jours, nous nous servons de nos billets de 20$ ou encore de nos cartes de crédit ou de débit pour la vie courante. Nous avons confiance que malgré les crises qui surviennent, et nous savons bien qu’il en survient, les économies de chacun des pays va soutenir la monnaie que nous utilisons.
Mais qu’est-ce qui arrive lorsque la confiance est minée? Lorsque les gens n’osent plus acheter de nouvelles propriétés ou même de nouvelles automobiles puisque l’inquiétude s’est répandue un peu partout dans les esprits?
Les banques centrales des pays conservent quelque chose que personne ne met en doute, c’est-à-dire de l’or. Oui, frères et sœurs, peut-être nous sommes portés à croire que l’or était bien important au temps de la découverte de l’Amérique par les européens…..Ou même encore au XIXe siècle, au temps du fameux avare légendaire : Séraphin Poudrier. « Un homme et son péché! »
Encore aujourd’hui, en 2020, on conserve des réserves impressionnantes d’or dans les banques centrales. La banque de France, par exemple, conserve des lingots d’or pour une valeur de millions et de millions de dollars. Et les États-Unis : encore plus.
Lorsque les gens perdent confiance dans le dollar ou dans l’euro, l’or reprend de la valeur, et il y a toujours des gens prêts à vendre ou acheter de l’or.
Aujourd’hui, Jésus ne parle pas d’or, mais il nous fait encore un récit, une parabole sur un trésor. Qu’est-ce qu’il y a dans un trésor, sinon de l’or? Peut-être avec quelques pierres précieuses.
Qu’est-ce que les pirates des caraïbes dans le célèbre film recherchaient sinon des trésors remplis d’or?
Qu’est-ce que recherchaient les aventuriers espagnols au Pérou, sinon de l’or, l’or des Incas, par exemple?
Et ils en ont trouvé. Ce qui recouvre le plafond de la basilique Ste-Marie Majeure à Rome, c’est l’or provenant des Amériques.
Jésus connaissait déjà ces tendances bien humaines. Jésus savait la séduction que ressent l’être humain pour les trésors. La richesse et l’argent exercent un attrait irrésistible sur l’humanité et plus que jamais.
Alors, Jésus nous donne en exemple un chercheur d’or, pourrait-on dire. Un homme a découvert un trésor caché dans un champ. Le trésor vaut bien plus d’argent que le champ en lui-même. Même un enfant de 10 ans pourrait comprendre cet enjeu. Et c’est pourquoi l’homme est rusé, il achète le champ sans dire ce que contient le champ, et il obtient le meilleur achat de toute sa vie. Même s’il s’est débarrassé de ses autres propriétés, il ne perd rien.
C’est exactement la même idée qui nous est donnée à travers le commerçant de perles. C’est beau, n’est-ce pas, les colliers de perle, et ça ne se démode pas. Et c’est pourquoi c’est recherché de tout temps.
Jésus compare un trésor et une perle de grand prix au Royaume des Cieux.
Sommes-nous prêts à mettre le paquet pour le royaume des Cieux?
Votre présence ce matin à notre rassemblement est déjà un signe que vous vous êtes mis en marche pour le royaume des cieux.
Mais le Seigneur Jésus attend tout de nous. Il attend toute notre vie.
Chaque jour, confions au Seigneur nos projets, nos démarches, nos entreprises. Chaque jour soyons prêts à nous détacher de ce qui nous encombre, de ce qui nous empêche d’être au Seigneur.
Récemment, nous avons connu une période de confinement stricte. En avons-nous profité du temps que nous avions où nous n’étions pas sur les routes pour faire un peu de ménage dans tout ce que nous accumulons?
C’est le temps des vacances : en profitons-nous pour nourrir quand même notre vie spirituelle, notre relation au Dieu-Trinité? Est-ce que nous sommes toujours à l’affut des catastrophes, meurtres, pandémies et autres problèmes à la Télévision par exemple ou bien si nous savons réellement nourrir notre espérance chaque jour? Vivons-nous dans la peur ou dans la confiance en Dieu?
J’opte pour la confiance en Dieu. J’ai conscience aussi que par ma naissance, je suis quelqu’un de privilégié si je compare à d’autres pays ou d’autres époques. Rendons grâces à Dieu, ne soyons pas ingrats.