En plein coeur de juillet!
La belle saison est là, nous sommes rendus en juillet, et nous sommes en plein temps des vacances. Les écoliers et les étudiants se reposent ou bien encore ont leur emploi d’été, et les vacances de la construction commencent. Tout le monde éprouve le besoin de changer d’air, parfois de connaître autre chose, et c’est bien normal surtout après l’hiver de confinement que nous avons eu encore.
Ce matin, L’Évangile que nous venons d’entendre convient tout à fait à ce que nous sommes en train de vivre. Les Apôtres ont bien rempli leur mission et sont allés instruire les gens dans leur milieu. Ils ont été des bons bergers à l’exemple de Jésus. Jésus veut voir si ses apôtres ont bien compris son message et se sont laissé modeler par l’exemple qu’il leur donne.
Et après cette mission circonscrite dans le temps et l’espace, l’espace du territoire palestinien, il invite ses apôtres à un temps d’arrêt : « Venez dans un endroit désert à l’écart et reposez-vous un peu. »
Spécialement lorsque nous avons nos responsabilités familiales et professionnelles, il est bon de s’arrêter un peu, autant que faire se peut. Mais pas seulement : Jésus nous invite aussi à nous reposer avec lui.
Tout d’abord, immergés que nous sommes dans la société de rendement que nous avons, il nous est bien difficile parfois de même s’arrêter. Et pourtant c’est un devoir et même une nécessité que nous devons avoir par respect pour nous et pour les gens qui nous entourent. Quelqu’un qui ne sait pas s’arrêter peut devenir facilement irritable et faire souffrir les autres.
Ensuite une fois que nous avons opté pour nous arrêter, savons-nous aussi, si c’est possible, envisager la possibilité d’un arrêt qui fera du bien à notre âme, en un mot à notre relation avec Dieu?
Est-il jamais arrivé que nous allions passer trois jours d’arrêt dans un monastère de moines comme dans Charlevoix avec les petits frères de la Croix, ou à d’autres endroits qui offrent des retraites prêchées pour les gens qui s’y rendent comme au Foyer de Charité de l’île d’Orléans ou bien de Sutton dans les Cantons de l’Est?
Et plus simplement encore pendant nos vacances qui nous donnent un peu plus de temps, si nous prenons le temps d’avoir le temps, est-ce que nous ouvrons la Bible, la parole de Dieu pour y lire ce que Dieu veut nous dire?
Pas de vacances pour Dieu dans notre vie. Comme disait sainte Jeanne d’Arc : « Dieu, premier servi!
En même temps, cet Évangile nous invite aussi à demeurer attentifs à notre prochain, à ceux que nous rencontrons. Voyez Jésus, il invite ses disciples à se retirer dans un endroit désert. Mais les gens accourent à sa rencontre. Et alors, Jésus s’entretient avec eux, il les instruit longuement.
Pourquoi? Parce que les gens lui paraissent comme des brebis sans berger. Les gens sont laissés à eux-mêmes et ceux qui devraient être leur berger, ne s’en sont pas préoccupés.
Avec cet exemple que nous recevons de Jésus, ne nous laissons pas aller à l’égoïsme ou à l’indifférence envers les autres. Soyons charitables. Soyons aimables et ouverts aux autres. Car les autres aussi ont quelque chose de leur expérience à nous faire bénéficier.
Saint Augustin ne craignait pas de demander à ceux qui venaient l’entendre dans sa cathédrale de prier pour lui et pour tous les autres pasteurs. Car être évêque ou bien les autres responsabilités dans l’Église, nous avons besoin de la prière et du soutien des autres.
Notre mission comme berger avec un petit b, est de vous amener au berger avec un grand B : Jésus, Jésus Christ notre Seigneur, lui le sauveur de nous tous. C’est lui qui peut nous apporter son amour et sa bonté envers chacun et chacune de nous.
Pour conclure ce blog, je fais cette prière: « Jésus, ô bon pasteur, donne-nous d’entendre ta voix au milieu de toutes les distractions de notre monde actuel. Aide-nous à ne pas t’oublier durant le temps de nos vacances. Aide-nous a rester attentifs aux besoins et nécessités des autres. Nous te le demandons par Jésus-Christ notre Seigneur et par l’intercession de la Vierge Marie, notre mère. Amen. »