La peur ou la sérénité?
Depuis deux mois spécialement, nous aurons à peu près tout lu concernant le Coronavirus….Tout lu et son contraire.
Sur le confinement, et ce que ça implique, j’aurai tout lu et entendu. Et sur le dé-confinement aussi.
S’il y a une constatation que je peux faire en cette année 2020, désormais bien entamée, c’est combien se sont bien installés deux sentiments, deux attitudes humaines vieilles comme l’être humain, et qui ont fait leur retour en force en cette année : la peur et aussi la méfiance.
Avez-vous peur? Sans doute. La peur est ce sentiment qui nous est donné face à un danger présumé. Presque tous l’éprouvent un jour ou l’autre.
Un exemple : mon père a passé presque la totalité de sa vie dans un paisible village du Québec, et les dangers étaient à peu près inexistants. Toutefois, à l’âge de 30 ans, il avait perdu le bâtiment qui lui servait encore de boutique de forge dans un incendie. Un événement comme celui-là marque les personnes. Par conséquent, il avait peur du feu ou des feux.
En temps normal, dans nos villes canadiennes, nous avons peu de motifs de vraiment connaître la peur. D’après les statistiques, nous avons peu de criminalité, et nos villes sont parmi les plus sécuritaires du monde. On peut se promener le soir très tard sans crainte particulière. Même pour les femmes, c’est bien moins risqué que dans plus autres parties du monde, incluant nos voisins du sud.
Or maintenant, en ce temps de pandémie, qui échappe totalement à la peur? Est-ce qu’on peut totalement cesser dans se rendre dans les commerces? Certes, non. Êtes-vous totalement rassuré face aux virus que vous pourriez attraper surtout face aux caissiers qui ne sont pas masqués?
La peur nous guette un jour ou l’autre face aux risques que l’on connait. Il n’est pas nécessaire de se retrouver dans une résidence pour personnes âgées pour ressentir ces risques.
Les enseignants ne connaissent ils pas la peur face à la reprise des classes? Et les parents qui décident de ne pas envoyer leur enfant à l’école, ne la ressentent-ils pas?
S’il y a un sentiment ou une attitude qui s’est bien installée dans nos sociétés maintenant : c’est la peur. Risque réel ou appréhendé, je le vois un peu partout et je le vois en moi.
Maintenant, j’ai vu aussi la réflexion de ceux qui disent que tout ce coronavirus est une machination de nos leaders pour nous imposer à la grandeur de la planète un vaccin pour nous soumettre, nous manipuler.
A partir de ce point de vue, allons-nous dire que ces gens ou ces sonneurs d’alerte échappent à la peur et à la méfiance? Certainement pas.
« On nous cache la vérité ». La peur et la méfiance nous habitent lorsque nous dénonçons des complots.
Il est plus que probable que la vérité ne nous a pas été donné entièrement sur la naissance de cette épidémie en Chine. Il est plus que probable que le régime communiste ne voulait pas abattre toutes ses cartes dans cet enjeu.
Suite à cette constatation, qu’allons-nous faire? S’empêcher de dormir? Se construire un abri souterrain?
A mon avis, il faut continuer à prendre les mesures de précaution, comme le lavage des mains. Et la distanciation sociale.
Une fois qu’on l’a fait, s’efforcer de vivre dans la paix et la sérénité malgré le climat très spécial dans lequel nous sommes.
Il est naturel de ressentir la peur. Mais rappelons-nous toujours que nos vies sont dans les mains du Seigneur.
Dans ma première chronique sur la pandémie, j’écrivais que l’homme peut constater qu’il n’est pas tout puissant.
Par conséquent, rappelons-nous que le Dieu tout amour veille sur nous et que rien ne lui échappe.
Nous sommes dans la main de Dieu. En lui notre confiance.