L’Ukraine.
Jusqu’ici, je connaissais fort peu de choses sur l’Ukraine et les Ukrainiens.
L’Europe de l’Est et leurs langues reste un monde encore assez peu connu pour moi. Suite aux années 1990, nous savons tous qu’il y a des Croates et des Serbes, et surtout des Polonais. Jean-Paul II et le syndicat Solidarité ont fait connaitre au monde entier ce pays résistant.
Lors de mon dernier voyage en Europe en 2019, j’ai rencontré un capucin slovène. Vous savez dire bien des choses sur la Slovénie?
J’ai eu la grâce de participer à un rassemblement de nouveaux assistants spirituels nationaux de l’OFS à Rome, et par exemple, j’ai rencontré un capucin de la Lituanie. Ils sont demeuré catholiques dans l’histoire malgré la Réforme de Luther, et malgré la proximité du monde orthodoxe. Aujourd’hui, la Lituanie est un pays qui fait partie de la zone Euro.
Si pour moi « ukrainien » était un terme qui évoquait des immigrants venus d’ailleurs il y a bien longtemps, désormais il n’en est plus ainsi.
Des hommes, des femmes, des enfants, des grands-pères et des grands-mères dont nous pouvons voir les visages sur nos écrans.
En ce début de carême, la liturgie nous présente le sermon sur la montagne où Jésus exhorte ses disciples à pardonner et aimer ses ennemis.
En Ukraine présentement, ils ont pas besoin de faire une longue recherche pour savoir s’ils ont des ennemis….ou qui sont ses ennemis….
Ces chars d’Assaut qui rentrent par centaines dans leur pays avec ce sinistre Z tatoués sur ces chars, ou bien encore vous avez entendu comme moi aux nouvelles ces sinistres sirènes qui hurlent pour avertir la population de se mettre à l’abri des bombardements.
On pouvait voir ça dans des reportages sur la 2e guerre mondiale, quand ça arrivait à Londres lorsque les avions du IIIe reich bombardaient et détruisaient la ville, et nous étions portés à considérer ça comme de tristes événements du passé.
On dirait que l’être humain ne finit jamais par apprendre de ses erreurs. Pourtant le saint Pape Paul VI s’était exclamé aux Nations Unies et en français : « Plus jamais la guerrre! » En 1965.
Et les Ukrainiens voient cette histoire de tristesse se répéter aujourd’hui.
Est-il facile d’aimer son ennemi?
Certainement pas. Ca prend la grâce de Dieu et la force du St-Esprit.
Aucun philosophe ou aucun fondateur de religion n’a jamais osé demander cela à ses disciples.
Aucun leader ne demande cela à son peuple, et surtout pas Poutine qui se sert de l’orthodoxie pour son nationalisme russe.
Quelle ironie lorsqu’on considère qu’il a déjà fait partie d’une police secrète qui pourchassait les croyants de partout.
Mes amis, prions pour l’Ukraine, prions pour l’Ukraine et si nous pouvons faire des gestes de solidarité pour ce peuple, faisons-les. Certaiment.
Prions pour que cette guerre barbare qui n’épargne pas un hopital pour enfants, cesse dès maintenant.