Nouvelle étape, nouvelle attitude.


Aujourd’hui j’aimerais vous parler d’un exemple de la conscience écologique qui se développe autour de nous….

Je ne suis pas un journaliste et donc je n’ai pas une multitude d’exemples à vous fournir. 

J’aimerais simplement vous parler d’un exemple qui est train de se passer. 

Il y a une vingtaine d’années, ma sœur (et mon beau-frère) se sont acheté une maison à la campagne. En 1996, ça ressemblait vraiment à la campagne. Puis la campagne s’est mise à ressembler de plus en plus à une banlieue. Les voisins se sont mis à apparaître de plus en plus, et leur coin de pays ressemble maintenant à un coin de banlieue comme il y en a tant. 

Évidemment, lorsqu’on a des petits enfants, il y a des avantages  à vivre dans la banlieue. Mais pour ceux qui habitent par exemple la banlieue montréalaise, et qui franchissent quotidiennement les ponts pour venir travailler à Montréal, quelle perte de temps que ce temps passé dans une auto à la queue-leu-leu pendant les heures de pointe sans fin de la métropole québécoise! 

Et si nous abordons ce phénomène du point de vue global, l’étalement urbain donne des résultats bien néfastes pour l’environnement. En banlieue, on constate un cercle vicieux bien évident : peu de gens se servent des transports en commun (quand il y en a) parce qu’il y a peu d’offre de ces mêmes transports. Et il y a peu d’offre des transports en commun puisqu’il y a peu de demandes en ce sens.  En fait, tout est structuré autour de l’automobile, et ce n’est un mystère pour personne….

Dès que l’on sort des grandes villes, il n’y a pratiquement pas de transport en commun. L’automobile est pratiquement obligatoire si on habite à la campagne, soit pour se rendre chez le médecin, soit pour se rendre à la plus proche église encore ouverte, soit pour faire sa commande d’épicerie.

Je reviens donc à ma sœur et sa famille. Les deux enfants ont grandi. Le plus vieux a l’âge du CEGEP! De plus en plus il devient compliqué d’accommoder les horaires de chacun. 

Et c’est pourquoi il y a eu une grande décision dans la famille. Vendre leur maison présente pour acheter une maison qui sera désormais proche de leur milieu de travail en ville, une maison où il n’est plus nécessaire de prendre l’auto chaque matin et de la déneiger, le cas échéant.

Et les adolescents qui grandissent auront désormais plus facilement accès à leur lieu d’étude. 

C’est à long terme que des décisions comme celles-ci rapportent pour l’environnement. 

Et signalons aussi que les maisons sont quelques centaines de milliers de dollars moins chers à Sherbrooke où s’installent ma sœur et sa famille, qu’à d’autres villes comme Toronto et Ottawa. 

Puisque des décisions comme celles-là ne se prennent pas  à la légère, ne s’improvisent pas, mais doivent être bien réfléchies.

Je m’exprime là-dessus car le pape François en bon pasteur qu’il est, nous a écrit sur la sauvegarde de notre maison commune. 

J’écris là-dessus car un franciscain ne peut pas être indifférent à la préservation de notre planète, ce que le Créateur nous a légué. 

Ceci dit, il ne faut pas perdre le nord dans nos décisions. 

En décembre, je voyais des reportages dans le journal où on donnait en exemple les gestes posés par des gens pour la sauvegarde  de notre planète. Certains gestes étaient louables, mais d’autres : contestables. 

Que penser d’un couple qui dit qu’ils n’auront pas d’enfants pour aider l’environnement? 

J’ai trouvé cette idée vraiment ridicule. 

Qu’est-ce qui provoquent les changements climatiques? Le pétrole et le charbon dans l’industrie, et tout le domaine du transport. 

C’est la multiplication des autos qui nuit à l’environnement, et non pas celle des enfants, car il n’y a plus de multiplication des enfants depuis belle lurette!

En 1940, on trouvait beaucoup d’enfants chez les canadiens-français, et fort peu de voitures. 

Maintenant, il y a énormément de voitures et fort peu d’enfants. 

A votre avis, quelle situation est la plus bénéfique pour le climat? Vous avez déjà trouvé la réponse, je sais. 

Mais voilà, en 2018, ou 2019, on peut lire n’importe quoi!….

L’encyclique du pape « Laudato Si » est une bonne boussole pour nous répérer. 

janvier 20, 2019