Présences qui nous donnent de l’espérance
En ce temps où nous pressentons que l’été va s’installer, il nous arrive de vouloir nous déplacer dans des régions plus distantes, et aussi des régions où le spectacle de la nature nous fait du bien et nous pousse à rendre grâces pour toute la beauté que le Créateur y a déposé.
A 2 heures de Québec, et à quelques heures de plus de Montréal et d’Ottawa (mais est-ce que nous ne désirons pas voyager en été?) il y a la belle région de Charlevoix connue depuis très longtemps par les anglophones cossus qui allaient séjourner au manoir Richelieu, et par les peintres qui ont fait des toiles à partir de villages comme les Éboulements.
C’est une région magnifique et la ville de Baie St-Paul offre son charme lorsque nous arrivons par la route et , nous avons la grâce de voir la montagne et le fleuve.
Mais ce que j’écris aujourd’hui n’est pas simplement une chronique touristique que vous pouvez trouver à bien d’autres endroits. Je veux vous parler d’une communauté de moines qui vit dans Charlevoix depuis une bonne trentaine d’années….
Une communauté de moines dans Charlevoix? Oui, cette communauté s’appelle « les petits frères de la croix » et s’inspire de la spiritualité de saint Charles de Foucauld. Ils essaient de vivre l’adoration eucharistique comme l’a fait ce saint récemment canonisé par le pape François.
Si vous ne connaissez pas encore Charles de Foucauld, je vous encourage à lire le livre que Jacques Gauthier a écrit : « Saint Charles de Foucauld, passionné de Dieu ». Je vous le recommande.
Le monastère est un lieu étonnant. Situé sur une hauteur d’où on aperçoit une grande partie de la région, la chapelle est impressionnante . Où donc au Québec trouverez vous une grande fresque où vous verrez un Christ byzantin en gloire? Avec d’autres portraits inspirés des icones.
Les moines y font de l’adoration et l’office divin. Et il y a la messe à 11 heures à tous les jours, par des prêtres de l’extérieur.(Le dimanche : à 10h30). Car présentement aucun des frères n’est prêtre, même si certains moines l’ont déjà été. Comme dans bien des communautés, il y a eu des départs aussi.
Ce qui est remarquable aussi, c’est leur projet de « hôtellerie alternative ». En plus du monastère, il y a toute une section de la montagne où on trouve des ermitages où on trouve tout pour cuisiner, dormir et prier dans la tranquillité. C’est absolument incomparable.
Je vous vante cet endroit car dans le Québec où tant d’églises sont à vendre, où tant de communautés se regroupent dans des foyers, il est bon de venir vivre dans des endroits où on vit en harmonie avec la volonté de Dieu, la parole de Dieu et l’Église. Des endroits encore bien vivants.