Une vie extraordinaire !

Une vie extraordinaire ! Un cinquantenaire à souligner !
Il y a déjà 50 ans, mourait un des saints les plus extraordinaires du vingtième siècle. Saint Pio de Pietrelcina. Et c’est un capucin ! Des gens connaissent Saint Pio, et ne savent même pas qu’il était capucin…Cette semaine, vous trouverez intéressant sans doute de connaître sa biographie.
1887 – Le 25 mai, naissance de Francesco Forgione, huitième enfant d’une humble famille paysanne de Pietrelcina. La foi y est profonde et vécue au fil des heures.
1903 – A l’âge de 15 ans, une vision lui fait comprendre sa mission : il aura à combattre l’esprit du mal.
– Le 22 janvier 1903, il entre au noviciat des Capucins de Morcone, et prend le nom de Frère Pio da Pietrelcina. Il poursuit sa formation, ” novice exemplaire, ponctuel dans l’observance de tout. ”
– Il prononce ses premiers vœux l’année suivante, et ses vœux solennels quatre ans plus tard, le 27 janvier 1907, ” à la seule fin de tendre au bien de son âme et de se consacrer totalement à Dieu “, selon le document officiel.
1910 – Frère Pio reçoit les ordres mineurs (19 décembre 1908) et le sous-diaconat (21 décembre 1908) à Benevento ; il est ordonné diacre dans l’église conventuelle de Morcone le 18 juillet 1909.
– Il est ordonné prêtre le 10 août 1910, dans une chapelle de la cathédrale de Benevento. Il célèbre sa première messe à Pietrelcina le 14 août.
– A la mi-mai 1909, Fra Pio avait dû interrompre ses études en raison de sa santé, et ses supérieurs l’envoyèrent se reposer dans sa famille à Pietrelcina. Il y demeurera jusqu’au 17 février 1916.
– A Pietrelcina, il aide le curé, mais il doit surtout lutter contre sa mystérieuse maladie. Il mène une vie d’ascèse et de prière intenses, où il vit une purification spirituelle radicale. Ce sont des années de correspondance assidue avec le Frère Agostino, son directeur spirituel, et le Frère Benedetto, le provincial des capucins de Foggia.
– A la mi-octobre 1911, il essaie de vivre au couvent de Venafro, où il est soumis à d’incessantes vexations diaboliques et à un redoublement de sa maladie. Il retourne vite à Pietrelcina.
– Le 5 mars 1915, il obtient une permission du Saint-Siège de vivre hors d’un couvent pour se soigner. C’est une solution moyenne, alors qu’a été envisagée un moment sa sortie de l’ordre, en raison de cette incapacité de vivre avec ses frères.
1916 – Depuis plusieurs années, notamment par l’intermédiaire des Frères Agostino et Benedetto, Padre Pio est devenu le directeur spirituel de plusieurs personnes. L’une d’elles est Rafaellina Cesare. Celle-ci obtient qu’il vienne à Foggia pour l’assister dans sa maladie. C’est en fait le départ définitif de Pietrelcina, le 17 février 1916.
– Le climat de Foggia ne lui convenant pas du tout, le 28 juillet, il part se reposer quelques temps au couvent voisin de San Giovanni Rotondo. Puis il y repart au début du mois de septembre. Il n’en bougera plus jusqu’à sa mort en 1968.
1918 – Le 30 mai 1918, Padre Pio obtient la grâce de la Blessure d’amour. Le 5 août de la même année, se produit le phénomène de la transverbération du cœur. Et le 20 septembre, ce sont les stigmates. Les plaies de la Passion du Christ, comme Saint François d’Assise les avait déjà eu auparavant.
– Les stigmates, malgré la répugnance de Padre Pio à en parler, ne restèrent pas secrets, et le bruit se répandit très vite. Les foules affluent, venant de plus en plus loin. Ce fut le début du ministère de cinquante années, avec la messe et la confession pour pôles majeurs.
– A partir de la fin de la deuxième guerre mondiale, le nombre de pèlerins devint très important. On pensa alors à construire une église plus grande ; elle fut consacrée le 1er juillet 1959.
1940 – Le 9 janvier, Padre Pio exprime devant des amis son désir que soit construit à San Giovanni Rotondo un hôpital, qui soit un lieu de soin du corps et de réconfort des âmes. La guerre empêche les travaux, qui commencent en 1947. Le 5 mai 1956, le cardinal Lercaro bénit la Casa Sollievo della Sofferanza, la ” Maison du soulagement de la Souffrance “. A travers cet hôpital, on peut voir le souci de soulager les malades, souci pour le prochain qu’ont connu tous les vrais chrétiens.
– Suite aux appels répétés de Pie XII pendant la guerre, Padre Pio lance, conjointement à l’hôpital, les Groupes de prière. Ces groupes (qui portent aujourd’hui son nom) doivent être ” des viviers de foi, des foyers d’amour où le Christ est présent chaque fois qu’ils se réunissent pour la prière et l’agapè eucharistique”, dira-t-il en 1966.
– Septembre 1968 : des milliers de fidèles se rassemblent pour le cinquantième anniversaire des stigmates et le 4° congrès international des Groupes de prière. Le 22 septembre, Padre Pio célèbre sa dernière messe.
– Le 23 septembre, à 2 heures du matin, il reçoit le sacrement des malades. Une demi-heure plus tard, il meurt, le chapelet dans les mains et les noms ” Jésus, Marie ” sur les lèvres.